Les derniers déplacés de Tskhaltubo
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Une habitante âgée du sanatorium Megobroba, construit entre 1937 et 1940.

L'ancienne bibliothèque du sanatorium Megobroba

Partie inhabitée du sanatorium Megrobroba, construit entre 1937 et 1940.

Sanatorium Megobroba, construit entre 1937 et 1940 et encore occupé par des familles venues d'Abkhazie il y a 25 ans.

Nanouli, 58 ans, vient de la region d'Otchamtchire, elle habite au sanatorium Megobroba depuis 25 ans.

La mosaïque de l'hôtel Aia, où vivent encore des centaines de déplacés d'Abkhazie.

Padri 23 ans habite a Aia depuis sa naissance, il n'a jamais connu l'Abkhazie.

Oskar, 20 ans, habite a l'hôtel Aia depuis sa naissance, il est étudiant en archéologie à l'université de Koutaissi, près de Tskhaltubo.

Un résident coupe du bois, devant une des célèbres mosaïques de l'hôtel Aia. L'hiver approche et le chauffage de l'hôtel est problématique.

Rideau de la chambre de Nina Kvaratskhelia, déplacée de Sukhumi en Abkhazie, qui habite depuis 25 ans à l'hotel Aia.

Trois résidentes de l'hôtel Aia : Dodo Bagatovia, 67 ans, de Sukhumi, Makvela Beselia, 65 ans, de Gagra et Leila Khrava, 75 ans, de Sukhumi, passent le temps en jouant aux cartes.

Ekaterina Bolokadze, 36 ans, a fui Sukhumi en Abkhazie avec sa famille 25 ans auparavant. Elle habite depuis l'hôel Aia avec ses parents. Elle a grandi avec la stigmatisation d'être déplacée, et trouver du travail est compliqué.

Diana, 21 ans, parle avec sa mère, Tamara, depuis un balcon du sanatorium Metalurgi.

Les balcons du sanatorium Metalurgi, un des mieux présrvés de Tskhaltubo, et qui abrite encore des familles de déplacés d'Abkhazie.

Genadi, 45 ans, traverse le sanatorium Metalurgi en allant travailler.

Genadi, 45 ans, regarde passer sa femme Sopo et sa fille Mariam, 2 ans, dans le sanatorium Metalurgi.

Les habitants font pousser des plantes medicinales, comme l'aloe vera, dans le sanatorium Metalurgi.

Diana, 21 ans, résidente du sanatorium Metalurgi, et fille cadette de Tamara.

Un mur du sanatorium Metalurgi, un des mieux préservés de Tskhaltubo, et qui abrite encore des familles de déplacés d'Abkhazie.

Leila, 66 ans, habite au sanatorium Metalurgi depuis qu'elle a fuit l'Abkhazie en 1993.

Un résident du sanatorium Metalurgi.

Le sanatorium Tbilisi, construit en 1951, abrite toujours des familles de déplacés d'Abkhazie depuis 25 ans.

Saba, 9 ans, et Murman, 11 ans, jouent au foot devant la façade du sanatorium Tbilisi, la seule maison qu'ils aient jamais connue.

Jardin intérieur du sanatorium Tbilisi, construit en 1951.

Du linge sèche sur un balcon tout en haut du sanatorium Tbilisi, construit en 1951.

Galiena, 80 ans, habitante du sanatorium Tbilisi, depuis 25 ans.

Les colonnades du Sanatorium Medea, qui abrite encore des déplacés d'Abkhazie.

Marina, 58 ans, ancienne professeure en Abkhazie avec son mari, habite au sanatorium Medea depuis leur fuite de Sukhumi.

Sanatorium Medea, qui abrite encore des deplaces d'Abkhazie.

Un couloir sombre, malgré le jour dehors, au sanatorium Medea.

Marina, 58 ans, dans la cuisine construite sur le balcon de la chambre qu'elle occupe et qui a été transformée au fil des années en appartement.

Yomze, 76 ans et Eteri s'occuppent des enfants quand leurs parents sont au marché.

Monument dans le centre de Tskhaltubo.

Tskhaltubo, petite ville de l’ouest de la Géorgie, a longtemps été réputée pour ses sanatoriums. Durant l’ère soviétique plus de 100.000 visiteurs se pressaient tous les ans dans la vingtaine d’établissements luxueux de la région pour y profiter des spas et saunas dont Staline lui même était un habitué. Aujourd’hui ces palaces gigantesques, fleurons du classicisme soviétique tombent en ruine… mais on y croise pourtant des habitants.

Près de 6.000 personnes ont trouvé refuge dans ces anciens hôtels : ce sont les déplacés de la guerre d’Abkhazie. Entre 1992 et 1993, les Géorgiens qui ont du fuir la région séparatiste ont été logés “temporairement” dans ces sanatoriums. 25 ans plus tard, ils sont encore nombreux à attendre que l’Etat leur fournisse un logement. Ils survivent avec des pensions ou de maigres indemnités chômage et vivent une vie suspendue au cœur des vestiges de la grandeur soviétique, entre l’espoir impossible du retour et la difficulté de démarrer une nouvelle existence.

Texte David Breger/Youpress

[Publié dans Paris Match, novembre 2019]