Femmes à Abattre
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MarielleFranco

Elizabeth Ibrahim Ekaru, activiste pour le droit de la terre au Kenya

Grace Lolim, Zaina Combo et Rachael Mwikali, les "héritières" d'Elizabeth Ekar.

Lodya Albarti, féministe irakienne, vit cachée.

Jo Cox, députée britannique

Thomas Mair, le meurtrier de Jo Cox.

Kim Leadbeater, la soeur de la victime, engagée en politique.

16 femmes politiques sur 82 victimes. D'autres avaient une autre profession en plus de leur militantisme : agricultrice, poétesse, chauffeuse de taxi moto, etc.

Berta Caceres, militante écologiste hondurienne

Près de la moitié des victimes avaient pour lutte principale les droits de femmes.

30% des victimes avaient moins de 30 ans au moment de leur assassinat et 41% avaient entre 30 et 70 ans.

Fatima Amiri, exilée en Turquie après avoir survécu à un attentat en Afghanistan

Dilma Ferreira, activiste brésilienne pour les droits des peuples amazoniens.

Vanesa Campos, militante pour les droits des femmes transgenres.

Nare Mphela, activiste sud-africaine pour les droits des femmes transgenres.

Clemencia Carabali, activiste afro-féministe colombienne, conseillère présidentielle pour l'égalité des femmes de 2022 à 2023

Trois activistes du Cauca en Colombie, qui doivent rester anonymes tant les menaces qui pèsent sur elles sont élevées.

Sur cette carte de la Colombie, les croix rouges représentent les féminicides politiques confirmés dans notre base de données, les croix blanches représentent les assassinats d'activistes qui nécessitent une investigation sur place pour prouver le féminicide politique de façon certaine.

Marielle Franco, élue locale brésilienne, féministe et défenseuse des droits LGBTQI

« Femmes à abattre », c’est la première enquête internationale sur les féminicides politiques. Un crime qui consiste à tuer une femme pour la cause qu’elle défend mais aussi parce qu’elle est une femme. Reportages, enquêtes, data, portraits : un travail inédit mené dans plusieurs pays, notamment la Colombie, le Kenya, l’Afghanistan ou encore la Grande-Bretagne.

Pour cette enquête, j’ai travaillé avec des sources iconographiques différentes : photos d’archives, extraits de dossiers judiciaires, cartes… Il a alors fallu donner à tout ceci du sens et de la cohérence. J’ai donc choisi de réaliser des cyanotypes, à la couleur bleue indigo si caractéristique, puis je les ai superposés et arrangés avec un logiciel de traitement d’images.
Voici les visuels de cette enquête, finaliste au Visa d’Or de l’information numérique au Festival Visa pour l’Image à Perpignan en 2023.