The last displaced of Tskaltubo
2018 - Georgie : les derniers deplaces de Tskhaltubo thumbnail
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30/10/2018 - Une vieille habitante du sanatorium Megobroba, construit entre 1937 et 1940.

30/10/2018 - L'ancienne bibliotheque du sanatorium Megobroba

02/11/2018 - Partie inhabitee du sanatorium Megrobroba, construit entre 1937 et 1940.

02/11/2018 - Sanatorium Megobroba, construit entre 1937 et 1940 et encore occupe par des familles venues d'Abkhazie il y a 25 ans.

02/11/2018 - Nanouli, 58 ans, vient de la region d'Otchamtchire, elle habite au sanatorium Megobroba depuis 25 ans.

31/10/2018 - Mosaique de l'hotel Aia, ou vivent encore des centaines de deplaces d'Abkhazie, a Tskhaltubo, en Georgie

02/11/2018 - Padri 23 ans habite a Aia depuis sa naissance, il n'a jamais connu l'Abkhazie.

02/11/2018 - Oskar, 20 ans, habite a l'hotel Aia depuis sa naissance, il est etudiant en archeologie a l'universite de Koutaissi, pres de Tskhaltubo.

30/10/2018 - Un resident coupe du bois, devant la mosaique de l'hotel Aia, ou vivent encore des centaines de deplaces d'Abkhazie, a Tskhaltubo, en Georgie

30/10/2018 - Rideau de la chambre de Nina Kvaratskhelia, deplacee de Sukhumi en Abkhazie, qui habite depuis 25 ans a l'hotel Aia, a Tskhaltubo.

31/10/2018 - Trois residentes de l'hotel Aia : Dodo Bagatovia, 67 ans, de Sukhumi, Makvela Beselia, 65 ans, de Gagra et Leila Khrava, 75 ans, de Sukhumi, passent le temps en jouant aux cartes.

31/10/2018 - Ekaterina Bolokadze, 36 ans, a fui Sukhumi en Abkhazie avec sa famille 25 ans auparavant. Elle habite depuis l'hotel Aia avec ses parents.

31/10/2018 - Diana, 21 ans, parle avec sa mere, Tamara, depuis un balcon du sanatorium Metalurgi.

31/10/2018 - Le sanatorium Metalurgi, un des mieux preserves de Tskhaltubo, et qui abrite encore des familles de deplaces d'Abkhazie.

31/10/2018 - Genadi, 45 ans, traverse le sanatorium Metalurgi en allant travailler.

31/10/2018 - Genadi, 45 ans, regarde passer sa femme Sopo et sa fille Mariam, 2 ans, dans le sanatorium Metalurgi.

31/10/2018 - Les habitants font pousser des plantes medicinales, comme l'aloe vera, dans le sanatorium Metalurgi.

31/10/2018 - Diana, 21 ans, residente du sanatorium Metalurgi, et fille cadette de Tamara.

31/10/2018 - Sanatorium Metalurgi, un des mieux preserves de Tskhaltubo, et qui abrite encore des familles de deplaces d'Abkhazie.

31/10/2018 - Leila, 66 ans, habite au sanatorium Metalurgi depuis qu'elle a fuit l'Abkhazie en 1993.

01/11/2018 - Un resident du sanatorium Metalurgi.

30/10/2018 - Le sanatorium Tbilisi, construit en 1951, abrite toujours des familles de deplaces d'Abkhazie depuis 25 ans

30/10/2018 - Saba, 9 ans, et Murman, 11 ans, jouent au foot devant la facade du sanatorium Tbilisi, la seule maison qu'ils aient jamais connue.

30/10/2018 - Le sanatorium Tbilisi, construit en 1951, abrite toujours des familles de deplaces d'Abkhazie depuis 25 ans

30/10/2018 - Le sanatorium Tbilisi, construit en 1951, abrite toujours des familles de deplaces d'Abkhazie depuis 25 ans

30/10/2018 - Galiena, 80 ans, habitante du sanatorium Tbilisi, depuis 25 ans.

01/11/2018 - Sanatorium Medea, qui abrite encore des deplaces d'Abkhazie.

01/11/2018 - Marina, 58 ans, ancienne professeur en Abkhazie avec son mari, habite au sanatorium Medea depuis leur fuite de Sukhumi.

01/11/2018 - Sanatorium Medea, qui abrite encore des deplaces d'Abkhazie.

01/11/2018 - Sanatorium Medea, qui abrite encore des deplaces d'Abkhazie.

01/11/2018 - Marina, 58 ans, ancienne professeur en Abkhazie avec son mari, habite au sanatorium Medea depuis leur fuite de Sukhumi.

01/11/2018 - Yomze, 76 ans et Eteri s'occuppent des enfants quand leurs parents sont au marche.

01/11/2018 - Monument dans le centre de la ville de balneotherapie Tskhaltubo, en Georgie

Tskaltubo, a small town in western Georgia, reached fame thanks to its sanatoria. During the Soviet era, more than 100.000 visitors would hurry each year, in the twenty or so luxurious establishments, to enjoy the spas and saunas, of which Stalin himself was a regular. Nowadays, these gigantic jewels of soviet neo-classic architecture are falling to ruins… but they are still inhabited.
Around 6.000 people have found refuge in these old hotels: they are the displaced from the war in Abkhazia. Between 1992 and 1993, the Georgians who were forced to flee the separatist region were “temporarily” relocated in these sanatoria.

25 years later, there are still many of them waiting for the state to provide them with real housing. They survive with pensions or meager indemnities, their life suspended at the heart of the dilapidated relics of soviet magnificence.

In October 2019, Georgian billionaire Bidzina Ivanishvili announced that he wanted buy the 22 sanatoria and 9 baths to the State. The project can seem insane, but not for this 63 years old founder of the Georgian Dream party and former prime minister, whose fortune is estimated to 4.85 billion euros. He promises that the displaced will be relocated and that about 20.000 jobs will be created. But many doubt the generosity of his projects, the explosion of tourism in the country is certainly no stranger to his offer.

[Published in Paris Match, november 2019]