Belgrade

Belgrade

Belgrade

Belgrade

bon, j’avais dit qu’il y a des moments o? il faut passer ? autre chose. mais j’avais menti. je mens beaucoup. la coll?gue de mon p?re m’a demand? de but en blanc si j’?tais tomb?e amoureuse ? Belgrade, comme ?a, trois jours apr?s notre arriv?e. j’ai dit non. elle a rigol?, elle a dit que tous les ?trangers tombaient amoureux ? Belgrade. j’ai pas dit que j’?tais tomb?e amoureuse de Belgrade. ?videmment. je suis toujours la derni?re ? savoir que je suis amoureuse. ce qui ne me d?range pas trop, au fond, on ne peut pas tout savoir.
et puis ?a fait une excuse pour mettre du Dylan en bande-son, et ?a, c’est pas rien.

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Bob Dylan – I Want You

(Edit : ah ben tiens, encore un bon gougeul word : « d?but de relation amoureuse super et puis plus rien ».
?a tombe bien, je n’ai strictement rien ? apporter sur le sujet. mais alors rien.)

ah et puis sinon, le site qui buzz et ? raison, c’est un blog du Boston Globe : The Big Picture. pr?parez-vous ? en prendre plein les mirettes : de la photo de reportage en grand, pioch?e un peu partout et qui raconte des histoires des quatre coins du monde et de l’espace aussi. Je vous laisse, je retourne y prendre ma claque.

c’est fou tout ce que j’ai marché. c’est fou tout ce que j’avais parcouru avec l’indélébile impression engluée sur mon front de faire toujours le même tour, sans cesse les mêmes détours mais osciller n’est pas jouer, pourtant j’avais inventé le mouvement perpétuel alors… je pouvais bien me coucher et m’endormir pour une éternité, comme faire une nuit blanche et se coucher au petit matin, l’esprit plein de tout et de rien avec l’envie de surtout pas trop se réveiller. et ça doit être ça de jouer à  la petite physique de chambre, tu finis par tester le mouvement perpétuel dans le vide, oublier les masses dans les calculs pour finir à  la masse et sans recul. c’est si facile un cercle le tout est de choisir le bon pour orbiter, la trajectoire, c’est une histoire de corps qui se voulaient célestes mais dont les esprits étaient soumis à  la même pesanteur, à  la même gravité. c’est qu’à  force de s’enfoncer progressivement, on s’enferme dans ses propres ornières, on se dit de loin en loin de temps en temps qu’on s’enverra des décharges d’explosifs pour corriger nos trajectoires, on se dit ça mais on ne le fait pas. on se dit que le pire pourrait toujours être pire alors faut éviter de regarder trop sur les côtés, sauf quand ça t’éclabousse mais le pire n’est pas de regretter c’est de renoncer.
il y avait ce passage d’un livre que j’aimais, de ces gosses perdus dans un tunnel de métro abandonné et qui marchaient sans cesse pendant des heures et ça leur paraissait des siècles, et ils avaient soif et faim et ils étaient épuisés, et puis quand l’un d’eux s’est écroulé, il a vu des picotements au dessus de lui et ils ont tous réalisé que ça faisait bien longtemps qu’ils étaient sortis du tunnel, c’est juste qu’au dehors, il faisait nuit.
j’avais fais une promesse en chemin, quand il était encore à  peu près droit et à  peu près marqué. c’était l’époque où je me dessinais mes panneaux de signalisation et je les plantais, c’était pas pour me retourner et jauger la route parcourue, je crois que c’était pour que cette promesse arrive à  me suivre comme ça, quand elle aurait le temps, à  son rythme. à  force elle m’avait bien perdue de vue, à  cause de cette foutue trajectoire orbitale de satellite géostationnaire périmé, à  force elle s’était perdue et je la voyais pourtant de plus en plus loin à  travers mes écrans de fumée. et puis là , je me suis arrêtée. j’ai replanté un panneau comme ça. pour moi. et puis j’ai laissé ma promesse me rattraper. je l’ai attrapée et je l’ai tenue, au moins un petit bout, par un coin, pour le début.
ça a pesé une tonne mais j’ai fini par effacer mes dédales de digues de fumée : qui a dit que c’était léger la fumée ? qui décide où et comment la physique s’applique, qui décide en quoi le physique s’explique, c’est juste une histoire de corps qui se voulaient célestes mais dont les esprits étaient soumis à  la même gravité.

i’m dreaming of roads, of lancinating rhythms, of states between sleep and half-sleep, i’m dreaming of half-dreams. i’m dreaming of faded colours, of splinters of red, of rain and blur, i’m dreaming in grainy black and white. i’m seeing many faces, i’m seeing poorly lit interiors, i’m seeing green mountains and dark paths. i’m dreaming of cities that don’t exist, of desertic countries, of people i don’t know.
i’ve dreamt we were walking on a maze of electric lines and you were holding my hands in yours. damn, i’ve dreamt of your eyes again. it’s time to leave once again soon and i’ll never know you.

[dewplayer:http://uncover.free.fr/zix/sugarman.mp3]
Sixto Rodriguez – Sugarman

si si, pour de vrai de vrai ! une nouvelle version est en ligne.
ce site version je sais plus combien se porte comme un charme malgr? quelques bugs mineurs, il p?se d?j? 650 photos et s’appelle Hector. ou Ginette. je sais pas bien encore.
je vous passe les heures d’arrachage de cheveux pendant le bidouillage du code, style « gn?????? pourquoi gnaaa maaaarche paaaaaaas », tout ?a parce que je modifiais un fichier sur mon disque dur au lieu de modifier la version en ligne, hin hin, la bonne blague… ou les grandes victoires sur l’adversit? php, javascript et autres joyeuset?s o? un simple // au milieu d’un salmigondis incompr?hensible peut changer ta vie et te faire sentir un peu comme la reine du monde pendant deux minutes. jusqu’au bug suivant.
donc voilou.
il manque encore plein de photos de concerts mais bon… je vais remplir au fur et ? mesure. par contre, y’a plein de nouvelles photos dans d’autres galeries. soit du nouveau de chez nouveau, soit du pas nouveau que j’avais envie de mettre en ligne, p’tet je changerais encore d’avis, je sais pas trop.

bref, c’est par ici le nesquick : julietterobert.com. j’esp?re que ?a vous plaira. l?che tes coms. en vous r’merkiant !

et apr?s, je refais mon blog. sinon ?a me manque de patauger dans le code.