Bon et ben puisque c’est de saison, on va souhaiter à toi, cher(e) lecteur/trice, et puis aussi, à la ligue des frangins extraordinaires, aux amis, toujours présents, aux photographes fauchés ou non, aux beatniks du journalisme, aux zazous qui créent des trucs magiques, aux généreux géniteurs, aux geeks sociables, aux photojournalistes qui ont la bougeotte, aux voyageurs qui ont du vent plein les yeux,

une belle année 2010,

et puis allons-y gaiement même : à mes non-lecteurs, qui ont grand tort et ne savent pas ce qu’ils loupent, aux blousons noirs qui aiment le rauquenraule et à ceux qui en font, aux rêveurs acharnés, aux artistes super charmant(e)s et carrément passionnant(e)s rencontré(e)s cette année, aux filles prodigues, à ceux qui ne savent pas trop ce qu’ils font là, aux amoureux mélancoliques, aux vagabonds qui ont les pieds sur terre et assez poussiéreux d’ailleurs, aux avares à varices, aux échappés à chapeaux, aux souris souriantes, aux rascals à poils, aux génies ingénus, aux bucoliques collectivistes, aux chevelus pas trop velus, aux chipies chapo patapo, aux errants exubérants, aux sérieux de série, aux illuminés minets, aux intimes intimidés, aux optimistes pas contrariants, aux poneys, aux chantants chatoyants, aux ploucs qui font plic, à Jimmy, aux imbéciles heureux, aux bourriques bourrues, aux avides évadés, aux enlacés sans lacets, aux aimables émus, aux éblouis oubliés,

une bien belle année 2010 aussi.


Yeasayer – 2080