Quatre billets d’avion. Cinq douzaines de feuillets au moins. Une heure de décalage. Quarante-deux coups de fil par jour. Des boîtes mail qui explosent. Quelques rédac chef vraiment, vraiment sympas. Des gros coups de speed. Un appareil comme neuf dans huit jours. Plus de dix heures de vol et une escale. De l’optimisme à revendre. Des centaines de trucs en tête en même temps. Un brin d’angoisse. Deux dizaines de films. Quelques formalités. De l’énergie qui claque aux quatre coins de la pièce. Des mots, des milliers, passés, à venir. Vingt paires de lentilles. Du remontage de moral. Des heures à travailler la chance au corps. Cinq mille cinq cents huit mille six cent vingt six kilomètres. Combien de milliers de photos ? Une check-list, trente-quatre to-do lists. Une dizaine de prévisions de l’inconnu. Des heures et des heures de lecture. Un bon paquet de déconne. Trois appareils, sept objectifs. De trop longues secondes qui se perdent à chercher le sommeil. Des litres de café non-stop. Des emplois du temps impossibles à prévoir. Des sujets à la pelle. De bonnes grosses putain d’envies. Un saut dans le vide, à quatre.

Douze jours avant le départ…


OK Go – Invicible

elle me dit, photojournaliste, c’est le plus beau métier du monde. j’ai rigolé. j’ai dit, c’est un métier de crève la dalle, alors mettons, c’est le plus beau métier de crève la dalle du monde. elle a rigolé.

(Sinon j’ai réparé tous les mp3 de ce blog. tsé un jour, pouf, ça se met à plus marcher alors que tout allait bien la veille.)(bref, c’est réparé quoi)(enfin dites-moi si le titre plus haut s’affiche pas hein)