quiet and still is the best…

jd

j’aimerais bien “blogguer” ma soir?e “reveillon du nouvel an chinois ? l’asian” d’hier soir, mais je n’arrive pas ? trouver comment.

donc vous saurez juste que j’ai du me retenir comme jamais pour ne pas bosser mes photos ? 6h du mat’ en rentrant, et que ce matin, mon r?veil a sonn? ? midi, sauf que j’?tais d?j? ? pied d’oeuvre depuis une demi heure ? cette heure l?.

?a vous donne une id?e de la partie que j’ai photographi?e.

l’autre partie, celle qu’on ne voit pas, c’est qu’apr?s cinq fl?tes, on finit par arr?ter le compte, qu’apr?s avoir go?t? la cuisine de l’Asian, il n’est plus possible d’aller dans un takeaway, que fumer des roul?es n’a pas pour seul avantage de repousser les taxeurs, que manger des quiches et des chocolatines toutes chaudes au beau milieu de la rue sur le coup de cinq heures et demi du mat’, c’est juste ?bouriffant, que je fais partie d’une ?quipe formidable, avec des vrais morceaux de gens formidables dedans !

vala, et bonne ann?e du singe ? tous, cette ann?e, c’est mon ann?e :D

des fois, on se dit qu’on devrait couper tout ce qui d?passe en soi, tout ce qui n’est pas satisfaisant dans sa vie, tout ce qui d?range, fait se poser des questions, tout ce qui n’est pas d?fini, pas ?quilibr?, pas carr?, pas bien rang?, pas toujours beau.

des fois.

on lit des mots, et on leur donne le sens qu’on veut leur donner. on ?coute des musiques qui nous font vibrer au plus profond, et on leur donne aussi le sens qu’on veut leur donner. on ?crit ? son tour des tonnes de mots, et on lit le sens qu’ils veulent bien prendre une fois prononc?s ? voix haute.

et l?, on se rend bien compte que rien n’est tout noir ou tout blanc, que la vie n’est de toute fa?on pas bien d?finie, pas ?quilibr?e, pas carr?e, pas bien rang?e et pas toujours tr?s belle des fois.

alors je laisse la part humaine et irrationnelle reprendre le dessus. un paquet qui aurait du partir il y a longtemps va trouver son chemin et puis, pour apr?s…et bien apr?s, on verra bien…

home at last. i press play and lay back on my chair.
a long shiver.

I was just bony hands as cold as a winter pole

outside the night has fallen, and i feel like i’ve seen none of the faint daylight all day long.

Over the ramparts you tossed the scent of your skin and some foreign flowers

i keep in mind that it won’t be long anymore until i’m finally free. i count the days flowing slowly away like the thin notes of a distant guitar flowing inside my warm space.

tied to a brick, sweet as a song, the years have been short but the days were long.

a very short break, like a breath. and it starts again. i keep holding my breath when i walk under the rain. even the rain is pale these days, even when it cowardly stays in the grey hazy skies.

when our kite lines first crossed, we tied them into knots and to finally fly apart we had to cut them off.

i think about a sentence that i’ve read on L’Excentr?e’s comments : “true friends are lonely people who accept each other”.
i’m not sure to know what it means, but i find this definition beautiful. beautiful enough to make me wonder…

Since then it’s been a book you read in reverse so you understand less as the pages turn

meanwhile, i keep having good news, and read every one of the city lights as a sign. a sign of what, i’m not sure. it’s like you arrive on a subway platform just when the subway you have to take arrives, too, and it happens everytime for a few days. no matter what, you’d take it as a sign.

the years have been short but the days go slowly by, two loose kites falling from the sky drawn to the ground and an end to flight.

it ends with the long moan of an electronic organ. my tea is cold by now.
oh well…