I love to wake in the morning light
the kind that sticks between your fngers
I’m learning peace but I know I’ll let it go
For the thrill and the wonder of adventure… oh adventure,
I’ll follow you, adventure…
I found a shiny one
keep it in my hand
Gonna send you a long long letter
You will understand and you’ll love me still
Even though you should know better,
Even though you should know better.
yes yes yes

Oh trouble follows like a friend in need
and my compassion is my weakness (sweetness)
Everyone is looking for that fine fine line between contentment
and the troubled mind of genius
of genius, I’ll follow you
I found a shiny one
keep it in my hand
gonna send you a long long letter
You will understand and you’ll love me still
Even though, you should know better
Even though, you should know better

Evening falls on these island skies and soothes the weary into sleeping
The strangers gather round the fireside
While I silently long for the familiar
for the familiar
I’ll follow you
I found a shiny one keep it in my hand
gonna send you a long long letter
You will understand and you’ll love me still
Even though, you should know better
Even though you should know better

Furslide – Hawaii

Bon aujourd’hui, tr?ve de d?conne, je m’en vais vous pr?parer au nouveau jeu de tfm61 : qui veut gagner des a?roports. le principe est super simple, on te met tour ? tour dans deux a?roports, sans panneaux ou voix ou signes trop ?vidents et il faut trouver lequel est fran?ais, lequel est am?ricain. si tu trouves en une heure chrono, tu gagnes un a?roport.
voil? les trucs ? aller voir si tu veux gagner dans le temps imparti :

– la zone de contr?le des passeports au d?barquement.
si tu vois 15 comptoirs, tous ouverts, une file d’attente de dix personnes et au bout de la file un mec qui aiguille vers les comptoirs et qui sait r?pondre ? tes questions, aucun doute n’est possible, l’a?roport est am?ricain.
parce que dans un a?roport international de capitale fran?aise, il n’y a que trois comptoirs dont un ferm?, une file d’attente de 250 personnes et un bordel monstre.

– les toilettes.
s’il y a une file d’attente de dix nanas devant la porte bloqu?e par une femme de m?nage, va faire pipi ailleurs et coche “fran?ais”.
si tu mets trois plombes ? en trouver d’autres et qu’il n’y a que deux cabines (et donc une autre file d’attente), coche fran?ais aussi.
si c’est spacieux, qu’il y a douze cabines, autant de lavabos et que les femmes de m?nages n’ont pas besoin de tout fermer pour faire leur job, c’est bon, t’es aux states.

– un caf?, n’importe lequel et une nana au comptoir :
1- bonjgrmllll. c’est 2.50. r’voir. suivant !(fait chier ce job, il est tard, pis qu’est-ce qu’ils ont tous ces gens ? prendre l’avion hein, est-ce que je prends l’avion moi ?? ohlala, encore deux heures avant ma pause et mon boss qui me prend la t?te depuis ce matin…)
2- bonjour, comment allez-vous ? bien ? que puis-je faire pour vous aider ? c’est 2.50 s’il-vous-plait. merci, au-revoir et bon voyage !
il est probable que la nana n?2 pense la m?me chose que la nana n?1, sauf que si ?a ne se lit pas sur son front, fa?on n?on rouge qui clignote, il y a de fortes chances qu’elle soit am?ricaine.

– tu cherches un endroit fumeur avant le dernier check-in,
s’il n’y a pas d’espace fumeur et que m?me dehors c’est interdit-niet-strictverboten, c’?tait une question pi?ge, tu es juste ? L.A.

– hop, check-in. ?a grouille d’employ?s et flics en uniforme, on te fait enlever chaussures et ceinture et on garde ton briquet de fois que ton nom de famille soit mac gyver.
ok c’?tait naze comme question, c’est pareil dans les deux. sauf qu’aux ?tat-unis, si t’as un appareil photo un peu gros dans ton sac, on fait tr?s gentiment des tests chelous dedans, ? part, avec une petite chiffonnette antistatique et un appareil avec marqu? “ION-bidule” dessus.

– bon, cours ? la sortie maintenant. essaie de chopper un taxi.
tu trouves tout de suite ? enjoy the ride and send me a postcard.
tu n’y arrives pas ? il y a trente voyageurs exc?d?s devant toi qui attendent depuis mille ans ? cherche pas, t’es ? paris.

– ok, tant pis, tu prends pas de taxi finalement. par contre, dans le terminal il y a une machine qui vend des billets de transports en commun. deux options :
1- cool, il y a des tickets de bus, m?tro, bus a?roport-centre ville, train/m?tro a?roport-centre ville, glace vanille-fraise, cent balles et un mars.
2- faiche, il n’y a que des tickets de m?tro normaux et pas de train/m?tro a?roport-centre ville. ?a craint.
non le 2 n’est pas une gare de banlieue, c’est bien un a?roport fran?ais.

– finalement, tu arrives pr?s des quais de m?tro/train et tu veux acheter un ticket parce que t’as pas vu la machine dans le terminal ou qu’elle te sert ? rien :
s’il n’y a que deux distributeurs automatiques qui marchent pour des centaines voire milliers de voyageurs par jour et que ces distributeurs ne prennent m?me pas toutes les cartes de paiement,
ben…vive la france quoi.

trucs subsidiaires :
– t’es dans l’avion, t’as plus de six heures de vol jusqu’? ta destination, si on ne te sert rien ? manger et que tout est payant sauf le caf? et un coca, juste ne voyage plus sur american airlines.
– tu cherches ton contact que tu n’as jamais vu dans un a?roport inconnu, ton appel ne passe pas, si un chauffeur de limousine te demande si ?a va et si tu veux utiliser son portable, welcome to L.A. baby !

(ce post est une d?dicace sp?ciale ? Democrazy, qui, j’en suis s?re, a d?j? gagn? plein d’a?roports two fingers in the nose ;))
(voui, des photos arrivent bient?t !)

il y avait une arriv?e sur NYC par un temps magnifique, ciel r?solumment bleu et juste quelques nuages,
des cercles au dessus de la c?te, Long Island et Manhattan si proches et si loin en bas,
il y avait un d?collage de NYC juste avant le coucher du soleil, des ?clats d’or rouge envahissant la cabine et les boeings argent?s sur les tarmacs qui ?tincelaient,
il y avait une course poursuite avec le soleil sur l’horizon en partant pour L.A., au-dessus de l’aile un bleu ? vous exploser les yeux, en-dessous, des d?grad?s du violet ? l’orang? en passant par le rouge sang, pendant que Godspeed entamait Rockets Fall on Rocket Falls,
il y avait la descente sur L.A. de nuit, des milliards d’?tincelles multicolores au sol ? perte de vue, des h?licopt?res ? basse altitude r?dant autour des buildings,

il y avait le d?part de L.A. en fin de matin?e, l’horizon incroyablement d?gag?, le pacifique tellement plus bleu que le ciel, la c?te et les montagnes qui se d?tachaient nettement et faisaient comme une d?chirure dans l’oc?an,
il y avait le survol de d?serts, de lacs, de massifs et les lignes blanches des autres avions au dessus de flots cotonneux,
il y avait l’atterrissage ? NYC de nuit, Interpol dans les oreilles juste avant, le ballet des avions tournoyant autour de JFK entre les ?toiles et les clignotements incessants au sol, des ponts illumin?s serpentant dans la baie, les avenues bien droites, les virages de l’avion qui vous mettaient les yeux en plein dans les ?toiles,
il y avait le d?part de NYC dans un avion ? moiti? vide, quelques virages et l’Atlantique invisible 35000 pieds plus bas,
il y avait la cabine sombre et endormie, tous les hublots ferm?s sauf un et un lever de soleil au-dessus d’un oc?an de nuages, ? l’horizon de la lave en fusion qui s’engouffrait dans les trou?es, partout des jaunes se m?langeant aux bleus qui copulaient avec de teintes sursatur?es d’orange, et ( ) de Sigur Ros ? fond pour la bande-son.

il y avait l’arriv?e ? Paris, grise et froide, une fin de matin?e de f?vrier ordinaire.
il y avait aussi plein plein d’autres choses, comme par exemple L.A. ou le fait que j’ai le mal de l’air en ce moment,
mais je voulais juste commencer par raconter ?a.

(bande-son l? : such great heights – the postal service (of course))

dans 6 minutes, je pars pour L.A.
enfin je pars pour le m?tro, qui m’am?ne ? la gare, qui m’am?ne au RER, qui m’am?ne ? l’a?roport, ? l’avio, ? Chicago et enfin LA.
le truc qui me fascine ? chaque fois (enfin ?a va faire que trois hein), quand on est dans un avion qui va d’est en ouest, c’est l’impression de remonter les heures. j’ai toujours cette image de l’avion qui lutte contre un truc opaque qui s’appelle le temps, quand t’arrives, avec les heures de d?calage, ?a fait comme si t’avais voyag? super vite. y’a juste tes lentilles toutes s?ches et un foutu besoin de sommeil qui te rappellent que t’es debout depuis 7h, heure de paris.
Enfin vala, il faut que je fasse vite, je n’ai pris qu’environ 5 films, et juste de quoi faire un zillion de photos num?riques. il y a cette voix en moi qui me dit que j’aurais pas le temps d’en faire autant, mais je lui ai dit ta gueule, ce matin en me r?veillant… we’ll see.

En attendant, prenez soin de vous et ne soyez pas sages ! je promets de faire pareil ;p

exi(s)t

“La sortie de secours est ? l’int?rieur de nous-m?mes.”
Julien Green