je suis l? je ne dors pas, je veille mais ? quoi bon ? je guette peut-?tre je crois, tout ce qui s’entrechoque et je n’ai pas encore la naus?e de mes maux de t?te. tout ce qui s’entrechoque but who cares ? tout ce qui me percute violemment, par bonds successifs entre le pass? et le pr?sent mais jamais l’inconditionnel ne se r?volte ou se met en question et c’est suffisant c’est rassurant, je trouble mes mots, fuck il restait des larmes elles coulent doucement, j’arr?te de retenir je ne peux plus contenir que le plus important le plus superficiel le plus primordial et le moins ?vident, tout est grave mais rien n’est important, right ? il n’y a pas de retour en arri?re jamais on ne corrige ni ne r?pare c’est une illusion, un jeu de faux semblants, on dirait que c’est oubli? on se persuaderait qu’il y a un pardon et que ses maladresses n’ont pas de cons?quences, on jouerait ? se raconter n’importe quoi et on y croirait mais ? quoi bon ? avant je ne pleurais jamais comme si jamais rien ne me touchait, avant j’?vitais tout contact et je ne donnais jamais aucune cl?, avant j’avais peur d’?tre une sociopathe insensible et froide emmur?e dans une carapace, les murs changent de forme de hauteur et d’?paisseur, je d?couvre, les murs jamais ne s’?croulent quels que soient le nombre de portes cr??es ou de cl?s donn?es, rien ne change et c’est toujours la m?me question but who cares ? et ce sont toujours les m?mes d?ceptions mais rien n’est important, right ?
mais je suis l? je crois je ne dors pas, je veille, je regarde les vagues s’ourler et s’?clater contre la jet?e c’est dans ces moments que j’ai envie de tout foutre en l’air sal?, quelque chose comme fondre les plombs et qu’est-ce qui me retient, mais qui me retiendrait de toutes ses forces ? qu’est-ce qui me retient de toutes mes forces sinon le risque de perdre encore et toujours ce(ux) ? qu(o)i je tiens ? et je ne sais plus imaginer les mondes parall?les et les dimensions h?sitantes, celles o? percent les gestes et les intentions, celles o? la voix tremble un peu, celles o? les parfums s’accrochent aux soupirs, aux regards, aux pas, ces dimensions quand les bouts des doigts picotent l?g?rement, je ne sais plus imaginer ?a alors parfois je l’?cris sur mon front en vain, comme le reste cela ne sert ? rien but who cares, cela se voit sans doute ou s?rement mais cela ne change rien, jamais. ? deux mille kilom?tres ou ? deux centim?tres j’ai le front encore br?lant mais demain j’oublierais et si demain je n’oublie rien, je me souviendrais d’oublier le jour d’apr?s ou deux mille kilom?tres plus loin, je n’ai plus d’inspiration cela fait des mois que je ne d?clenche plus j’ai cass? tellement de choses sans faire attention et je m’arme de ma colle cleop?tre mais mes fant?mes n’ont pas non plus d’inspiration et ?a bient?t ne sera m?me plus important.
mais je sais je suis l?, je crois que je ne crois plus en grand chose, je ne dors pas parce que j’ai des remerciements ? faire pour ?a, je veille mais je n’ai plus envie qu’on me donne envie, ?a m’a pris comme ?a alors approche-toi si tu tra?nes par ici mais ne m’en veux pas rien n’est important, right ? je ne suis pas celle qui, je ne suis ni le bon moment ni le bon endroit et si t’as le temps emp?che moi de m’en vouloir ? moi-m?me de n’?tre pas, en attendant je ne sais pas je vais aller tisser des embruns et regarder tout ?a de loin sans plus me demander o? je pourrais me blottir, j’accroche un nouveau jour et un nouveau soir au fil du vide, il y a le son des vagues qui s’?clatent contre la jet?e et parfois je me demande, est-ce que le bruit de la mer emp?che les poissons de dormir ? and who cares ?