alors un banquier qui commence ? refuser mes ch?ques,
+ 27 cents en poche
+ un ordi qui a p?t? un cable hier soir et est impossible ? d?marrer, rendant mon appareil num?rique inutilisable et le traitement de mes autres images difficile,

statistiquement parlant, j’ai environ 2 chances sur 3 pour qu’un 60 tonnes roule sur mon sac photo d’ici la fin de la journ?e, et environ 9 chances sur 10 pour que mes classeurs de n?gs, mes cartons d’images et de cds d’archives soient pris de combustion spontan?e avant le week-end, vu le putain de mauvais karma que je me tape en ce moment.
wait & see…

(ps : non je ne poste pas ceci de chez moi, et par ailleurs si quelqu’un habitant paris sait comment je pourrais r?cup?rer 15 Go de donn?es, formater mes disques durs et r?installer un syst?me d’exploitation quelconque sur l’un d’eux, je suis preneuse –> juliett[@]gmail.com. ceci est un appel au secours d?sesp?r?, si besoin ?tait de le pr?ciser)

(pps : pour me joindre, call me. si vous n’avez pas mon num?ro, voyez avec mon agent)

it feels weird tonight. i’m listening to the last elliott smith album, the posthumous one.

so gorgeous. i take myself back to the time when i heard about him and i first listened to his music. seems like ages ago. when it seemed impossible that he could ever die. not now, not then, not so young, not so talented.
tonight, i feel like a voyeur — and i suppose it would be all the same had i bought the album — and i’m not sure why. like these beautiful songs don’t belong to us in any way. maybe they don’t. maybe they’ll just float around us like lost souls. i don’t know. maybe i’ll just keep shivering throughout the night and maybe i’ll forget that his voice seems to come to me from another world…
it always did anyway.

il parait que ce m?tier, c’est 80% de travail et 20% de talent. vu que j’en suis ? genre 20% de travail, il doit y avoir 30% de chance, 10% d’exp?rience, et 10% de talent. ?a fait pas 100, normal, faut encore que je gagne des point d’exp?rience avant de passer au niveau sup?rieur, que je fasse des missions, aller d?livrer la princesse, combattre des larves et araign?es g?antes au fond d’une cave obscure o? personne ne va jamais de toute fa?on mais bon, aller acheter de l’argent ? la trayeuse, moins fumer, mettre mon armure et aller chercher les sous qu’on me doit, hop faire le plein de points de vie et de p?tes, repousser les attaques de mon charmant banquier qui voudrait bien faire le point sur ma situation le lundi matin ? 10h, re-d?livrer la princesse qui s’est encore faite avoir, buter le grand m?chant qui n’est autre que mon double c’est ?vident c’est pas tr?s ?volu? au fond les jeux de r?les, et empocher les pi?ces d’or ? la fin et dire ? la princesse que merde, si elle pouvait ?viter de se mettre dans le p?trin sans arr?t passke j’ai d’autres chattes ? fouetter, tout ?a c’est fatigant ? force, ?a a beau ?tre la raison d’?tre des jeux de r?les, si les princesses prenaient des cours de viet vo dao, on n’en serait pas l?, on pourrait partir sur sa mule en chantant i’m a poor lonesome hero au soleil couchant ou jouer au 421 avec les squelettes qui gardent les donjons, tout ?a…

pacman et pong me manquent un peu parfois.

every bit

bite after bite that’s fine just take everything out of me, take every sound take every frame the snapshot has said in a whisper that you can, it’s written down below with the exquisite words that my hand couldn’t draw cause i’m still new to the game and i can’t tend to reach any of your goals. a glimpse for a glimpse and a light for a light i’m swallowing my wants with your sight just take another bite and i’ll swallow my pride, i’m too weak to resist and there’s no need to exist if i’m trashed down to the bitter half of me, we cut out our prints in the hope to make them fit for a world we thought we owned, there’s no such a place you know it, there is no way to gather the bits and i don’t have to give a breath for something that i didn’t create. later i will know i will remember how i cannot belong to anyone or to any vision nothing is mine and that’s just me, so go on pretending that i’m not here.

personal sun

soundtrack : farewell transmission – songs: ohia