… oh moi, tu sais, une nuit calme, une ruelle, des lumières, ça me suffisait pour me sentir bien…

Eddie Vedder – Long Nights

…c’était toujours aussi connement cliché de dire que les musiques africaines faisaient voyager. N’empêche, j’avais lâché prise, il y avait la chaleur de Dobet Gnahoré, la voix de Chiwoniso, les transes distordues de Konono n°1, les rythmes camerounais de Atna Njock Zekuhl et je me sentais légèrement déracinée — je connaissais trois fois rien de l’Afrique, mais le peu que j’en avais ressenti me manquait terriblement…

The Dandy Warhols – Mohammed

…des lumières aguicheuses et des couleurs attirantes me faisaient de l’oeil entre 20h47 et 21h12, mais 22h50 n’était pas nécessairement une mauvaise heure…

This Will Destroy You – They Move on The Tracks of Never-Ending Light

…j’étais enfin diablement sage, je travaillais quelques photos du Festival de Jazz et laissais s’évanouir prudemment les images que j’avais faites et celles que je n’avais pas faites. Le temps s’effilochait au cours de mes balades dans les back alleys, les dates s’enchevêtraient et ma mémoire s’effeuillait. Le mal du pays n’était qu’un concept hors du réel, un truc intangible et ça m’inquiétait vaguement…

The Coral – Pass It On

…des orages tournaient et grondaient au-dessus de la ville comme une meute de loups autour d’un caribou, et je regardais les rafales de pluie depuis la terrasse en mangeant des bagels au cream cheese et en écoutant Dylan, Wilco ou The Coral. C’était la belle vie.

Bob Dylan – Shelter from the Storm (live ’76)