une voiture qu’on a failli ne pas pouvoir louer, un r?apprentissage des basiques de la conduite au -4 d’un parking souterrain, des orages qui cerclent autour de nous comme des vautours rep?rant leur proie, des chateaux, des nuages accroch?s aux arbres, en bas, des champs dor?s sous un ciel noir, une petite ville blind?e de festivaliers, un steak tartare plus tard, un chemin de lanternes dans une prairie, au loin, d’autres lumi?res, un champ de chemises blanches suspendues que pas un souffle d’air ne fait vibrer, des ombres qui s’avancent, lentement, et prennent place, des carr?s magiques insolubles, deux masques blancs aux lunettes noires, des voix qui murmurent et crient dans la nuit, dans la foule, et plus loin, plus loin, encore plus loin, jusqu’au bout de la prairie, entre les battements de cils, des regards qu’on ne peut croiser, des silhouettes qui se fr?lent, d’un bout ? l’autre, aller-retours incessants, des regards qui se cherchent et s’interpellent dans la nuit, r?ponses muettes ? quels questionnements int?rieurs, d?collages et atterrissages ? son propre rythme, un homme s’effondre pr?s d’une t?te de cheval, l’image de ma grand-m?re se superpose, son regard suppliant, impuissant, ce r?ve, la folie qui transfixe, pas la sienne, pas la leur, peut-?tre la mienne, finalement, les r?les ?taient-ils invers?s, peut-?tre sommes nous les fous, et la femme en rouge qui ne s’arr?te pas de compter, d’aller et venir, un toast ? vos non-anniversaires, pour rien, c’est moi qui divague s?rement, les totems qui s’?l?vent au dessus des fumig?nes, la musique qui change et les lumi?res s’?teignent, plus de courses effr?n?es, une procession qui avance lentement, une foule qui se disperse, sous le maquillage, d’autres figures qui apparaissent, shed your skin, et puis, quelques mercis murmur?s plus tard, une route qui s’?tire dans la nuit, une autre musique, un autre rythme, un peu de brouillard qui s’est perdu sur notre chemin, le regard happ?, hypnotis? par les bandes blanches de chaque c?t?, des lucioles en forme de phares, des discussions embrum?es de fatigue, 350 kilom?tres plus loin, un lit, un voyage multiple qui se finit, de l? ? pouvoir dire o? il a d?but? et combien de temps il a dur?, non, je crois que ce voyage l? n’est jamais termin?…



4 blablas sympas

Sunday, 18 July 2004

Je crois qu’il ne fait que commencer. MERCI…

-ju

Sunday, 18 July 2004

…mais merci ? toi surtout de m’avoir permis ce(s) voyage(s).

Tuesday, 20 July 2004

En tout cas en guise d’amorce ? ton week-end, je tiens ? signaler que la soir?e de vendredi fut fort sympathique ;o)

-ju

Wednesday, 21 July 2004

yep, c’est bien mon avis aussi ! ;)

dire un truc ?