J’ai pas le temps, pas le temps, pas le temps, ici on joue les lapins blancs.
Rollercoaster de rencontres, rires et larmes, reportages intenses, moments calmes et nuits presque blanches. On a des ratés, des doutes aussi, des trucs qui se passent moins bien que prévu. Mais on travaille tellement la chance au corps qu’elle finit par nous le rendre, comme ça pouf, quand on s’y attend plus.
J’ai pas le temps, pas le temps d’écrire un truc un peu cohérent. Je jette des notes, des mots bien serrés, pour pas oublier les détails, les petits riens — pour mettre mes pensées en ordre, on verra plus tard.
J’ai pas le temps et je peux pas en dire plus, pas encore. ça viendra. Faut le temps de digérer. D’enregistrer tout ça bien.
Mais des photos, il y en a déjà un bon gros tas. Y’en aura d’autres, ici j’espère. ça viendra. Yallah…
A la base, je voulais faire mon habituel post pré départ et puis il s’est perdu dans le néant des posts non sauvegardés, la veille du départ vers 2h du mat’. J’étais crevée et stressée, et c’est grosso modo tout ce que disais, alors j’ai lâché l’affaire. C’est peut-être mieux comme ça.
Depuis, on est arrivé à Beyrouth dans la nuit, on a dîné dans le downtown refait à neuf : super clean et sans vie. Hier, premier reportage à Dahlé, dans la Bekaa, une petite mise en jambe sympathique avant demain. On a profité de la soirée pour faire des premiers repérages : Hamra, la corniche et Gemmayzeh. Je ne sais pas encore ce que je pense de Beyrouth, d’ailleurs impossible d’appliquer une bête généralisation d’européenne à cette ville. Pas que j’en ai envie après tout.
En tout cas on prépare la suite activement. Grosse journée demain. Ouais et sortie dans un petit bar sur un toit ce soir, quand même…
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