Tiens, alors que j’étais toute guillerette hier, sans raison particulière d’ailleurs, j’ai reçu un mail d’une artiste vachement sympa que j’ai prise en photo il y a 15 jours et à qui j’avais envoyé une preview, comme ça, parce que la session s’était super bien passée et tout et qu’en plus, les photos étaient bien belles. Je lui avais même envoyé des versions couleur et n&b-qui-tue.
A la fin du mail, elle me demande si je “vais retoucher les photos légèrement ou pas et si je veux qu’ils s’en chargent ou pas.”

Le drame se noue ici : […] (voilà, pendant la crise cardiaque)

Afffffffreuuusement vexée, je suis. Comme un zébu. Même à ma propre mère, qui pourtant m’a faite et m’a vue toute nue — c’est à dire nue ou sans appareil photo et il y a peu de gens qui peuvent s’en vanter, malheureusement –, je ne montrerais point une photo brute. Même si ma vie en dépendait (oui alors là, peut-être que si quand même hein, si on y pense, il faut être raisonnable des fois dans la vie et finir ses épinards.)
En même temps, je me marre, ça m’apprendra à me la péter avec mes fichiers RAW customisés et mon noir et blanc en bois. Depuis hier, donc, j’essaie de consoler mon Toshop mais rien n’y fait, en représailles, il met 5 minutes à ouvrir une pauvre photo de 70Mo. Et encore 2 minutes pour créer chaque calque et les histogrammes. Et 10 minutes pour enregistrer la bien belle photo de 150Mo résultante.
Mes photos du Bénin vont arriver drôlement moins vite avec ça hein, eh oui, eh oui, si c’est pas malheureux ça…